FRET AERIEN : ETES-VOUS PRETS POUR LES NOUVELLES REGLES DE 2025 ?

Le 1er janvier 2025, une nouvelle réglementation impactant le transport aérien des fûts hermétiques de plus de 5 litres devrait entrer en vigueur. Ce changement imposé par la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) concerne directement les exportateurs. Pour éviter des retards ou des blocages, il est essentiel de bien se préparer. Voici ce que vous devez savoir.

UN RENFORCEMENT DE LA SECURITE

La nouvelle réglementation vise à améliorer la sécurité des expéditions aériennes. Actuellement, les fûts hermétiques de plus de 5 litres, souvent utilisés pour transporter des produits alimentaires, chimiques ou pharmaceutiques, peuvent être inspectés par rayons X ou chiens détecteurs d’explosifs (EDD). Cependant, à partir du 1er janvier 2025, seuls les fûts translucides pourront continuer à être inspectés par rayons X. Les fûts opaques ou dépassant 25 litres devront provenir d’un « chargeur connu ».

Le statut de « chargeur connu » garantit que l’entreprise respecte les normes de sûreté, limitant ainsi le risque d’introduction de marchandises non-conformes dans la marchandise. Les exportateurs qui ne remplissent pas ces conditions risquent de voir leurs envois bloqués.

COMMENT DEVENIR « CHARGEUR CONNU » ?

Pour les expéditions de fûts de plus de 25 litres, l’obtention du statut de « chargeur connu » sera obligatoire à partir du 1er janvier 2025. Ce statut est également recommandé pour les fûts de 5 à 25 litres afin d’éviter tout problème futur.

L’obtention de cet agrément requiert de soumettre un dossier à la DGAC. Cela inclut la mise en place de mesures de sûreté strictes, la formation du personnel et la réalisation d’audits réguliers pour garantir le respect des standards. Une fois l’agrément obtenu, valable 5 ans, l’entreprise bénéficie de contrôles simplifiés et d’un traitement accéléré des expéditions à l’aéroport.

DERNIERE LIGNE DROITE

La date limite approche : les entreprises concernées doivent entamer les démarches dès maintenant pour obtenir l’agrément « chargeur connu » avant le 31 décembre 2024.
Sans cette préparation, des retards ou des blocages risquent de perturber la chaîne logistique et d’affecter gravement les activités d’exportation.