LE CHANGEMENT EST DANS L’AIR ET SUR MER
Le secteur du transport maritime représente à lui seul 3% des émissions de CO2 mondiales. De nouveaux acteurs se positionnent pour répondre aux enjeux climatiques et aux objectifs de décarbonation de l’OMI fixés à zéro émission nette d’ici à 2050. Le transport par propulsion vélique fait son chemin parmi les navires nouvelle génération dont le nombre double chaque année depuis 2023.
LES ENJEUX DU TRANSPORT A PROPULSION VELIQUE
La propulsion vélique, c’est-à-dire des navires qui dépendent de la force du vent pour avancer, est une technologie en plein essor pour décarboner le transport maritime. En effet, les navires à voile peuvent réduire en moyenne de 30% leur consommation de carburant selon les conditions météorologiques et offrent une alternative écologique aux carburants fossiles.
De nombreux projets de transports de marchandises à propulsion vélique se développent utilisant diverses innovations technologiques : ailes rigides, voiles automatisées, systèmes hybrides avec motorisation, voiliers.
Le but de ces navires est de répondre aux exigences environnementales et aux demandes des chargeurs en apportant une nouvelle offre plus respectueuse de l’océan et du climat en complément des navires déjà en place.
En France, plusieurs acteurs de ces navires nouvelle génération arrivent sur le marché. On compte notamment Windcoop, Grain de Sail, ou encore Neoline dont le premier navire, Neoliner Origin, a été mis à l’eau en octobre 2025 pour son premier transatlantique. Nos équipes étaient présentes pour ce premier départ du port de Nantes Saint Nazaire à destination de St Pierre et Miquelon, Halifax et Baltimore.
QUELLES MARCHANDISES ET QUELLES ROUTES ?
Les navires à propulsion vélique s’adaptent à une grande variété de marchandises que ce soit pour de l’agroalimentaire, des boissons, des équipements spéciaux ou encore des produits hors gabarit. Certaines compagnies commercialisent également des navires adaptés au fret roulier (Voir notre article Transport spécifique : avez-vous pensé au RoRo ?).
Les routes maritimes empruntées sont majoritairement transatlantiques ou côtières, comme les liaisons entre l’Europe et les États-Unis, ou entre ports européens, là où les régimes de vent sont favorables. À terme, des lignes régulières pourraient émerger sur des itinéraires secondaires, contribuant à redessiner la logistique maritime internationale.
RAPPEL DES OBJECTIFS OMI
Cette transition s’inscrit pleinement dans le cadre des objectifs de l’Organisation Maritime Internationale (OMI). D’ici 2050, l’OMI vise la neutralité carbone du transport maritime international en passant par des objectifs intermédiaires : réduction de 20% à horizon 2030 et 70% en 2040. Elle encourage le recours à des énergies alternatives, dont la propulsion vélique fait désormais partie intégrante.
Engagé dans l’amélioration environnementale de notre activité, les équipes Balguerie Group travaillent en partenariat avec tous les acteurs du transport maritime et cherchent toujours à proposer, conformément aux attentes des clients demandeurs, des solutions alternatives plus vertes.
